- EAN13
- 9782140492624
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 30/11/2023
- Collection
- Études africaines
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Sur les petits métiers de la rue et de la débrouille au Congo-Brazzaville
Vitalité linguistique et dynamique langagière
Jean-Alexis Mfoutou
L'Harmattan
Études africaines
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 19,00
Les petits métiers de la rue et de la débrouille sont devenus un fait social,
démographique, culturel et politique congolais indéniable.
Quelques activités sont ici significatives : bana bilongo, bana brouette,
bana mayi, bana vernis, bordelle, boy-chauffeur, changeur, chargeur, cireur,
colleur de roues, échangiste, enseignant volontaire, féticheur, koro-koro,
Londonnienne, marchand d’eau glacée, michelin, mongando, nzété-nzété,
parkinguier, phaseur, porteur, pousse-pousseur, prostituée fixe, prostituée
mobile, putaine, récolteur de vin de palme, trottoire, Z, Zaïroise, etc.
Ces mots suggèrent que l’aventure de celles et ceux qui s’adonnent aux petits
métiers de la rue et de la débrouille n’est pas une marche au hasard, mais une
quête dans la précarité, avec les difficultés, les espoirs et les désespoirs
d’un « plus ».
Cela invite à regarder la société et à l’interroger. Que faire devant la
misère ? L’auteur montre précisément comment les Congolais tentent de répondre
à cette question aigüe.
démographique, culturel et politique congolais indéniable.
Quelques activités sont ici significatives : bana bilongo, bana brouette,
bana mayi, bana vernis, bordelle, boy-chauffeur, changeur, chargeur, cireur,
colleur de roues, échangiste, enseignant volontaire, féticheur, koro-koro,
Londonnienne, marchand d’eau glacée, michelin, mongando, nzété-nzété,
parkinguier, phaseur, porteur, pousse-pousseur, prostituée fixe, prostituée
mobile, putaine, récolteur de vin de palme, trottoire, Z, Zaïroise, etc.
Ces mots suggèrent que l’aventure de celles et ceux qui s’adonnent aux petits
métiers de la rue et de la débrouille n’est pas une marche au hasard, mais une
quête dans la précarité, avec les difficultés, les espoirs et les désespoirs
d’un « plus ».
Cela invite à regarder la société et à l’interroger. Que faire devant la
misère ? L’auteur montre précisément comment les Congolais tentent de répondre
à cette question aigüe.
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