- EAN13
- 9782213664408
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 05/01/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Fayard 19,30
Un jour, les révolutionnaires sont fatigués. Gioachino, ouvrier métallurgiste,
s’est battu dans la Résistance en Italie. En 1946-1947, il voulait continuer
la guerre civile contre la bourgeoisie. Mais brusquement, il renonce et
conduit femme et enfants en France, au bocage.
Giovan avait sept ans quand son père l’a arraché aux Pouilles, à la langue
italienne. Cinq ans plus tard, il ne comprend toujours pas ce départ
précipité. Inlassablement, il questionne, il interroge autour de lui : les
ouvriers de l’usine où travaille son père, les cheminots rouges. Mais personne
ne répond, il ne récolte que des fragments de l’histoire paternelle et de
nouveaux mystères. Son frère aîné, Pietro, lui, cherche ailleurs, dans la
littérature révolutionnaire et l’Histoire, ce que ce père refuse de leur
transmettre. Pourtant, un matin de 1968, quand les ouvriers occupent l’usine,
Gioachino doit bien redescendre dans l’arène. Giovan et Pietro vont-ils enfin
voir la légende des révolutions reprendre son cours ?
Parce que la langue des révolutions est celle de l’adolescence de l’âme,
c’était à un enfant qu’il revenait de chanter le long poème des insurrections
manquées de France et d’Italie, et d’évoquer la mystérieuse transmission de la
violence révolutionnaire.
s’est battu dans la Résistance en Italie. En 1946-1947, il voulait continuer
la guerre civile contre la bourgeoisie. Mais brusquement, il renonce et
conduit femme et enfants en France, au bocage.
Giovan avait sept ans quand son père l’a arraché aux Pouilles, à la langue
italienne. Cinq ans plus tard, il ne comprend toujours pas ce départ
précipité. Inlassablement, il questionne, il interroge autour de lui : les
ouvriers de l’usine où travaille son père, les cheminots rouges. Mais personne
ne répond, il ne récolte que des fragments de l’histoire paternelle et de
nouveaux mystères. Son frère aîné, Pietro, lui, cherche ailleurs, dans la
littérature révolutionnaire et l’Histoire, ce que ce père refuse de leur
transmettre. Pourtant, un matin de 1968, quand les ouvriers occupent l’usine,
Gioachino doit bien redescendre dans l’arène. Giovan et Pietro vont-ils enfin
voir la légende des révolutions reprendre son cours ?
Parce que la langue des révolutions est celle de l’adolescence de l’âme,
c’était à un enfant qu’il revenait de chanter le long poème des insurrections
manquées de France et d’Italie, et d’évoquer la mystérieuse transmission de la
violence révolutionnaire.
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