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J'avais 14 ans en 1938, Souvenirs d'une jeune fille juive en Italie
EAN13
9782889300273
ISBN
978-2-88930-027-3
Éditeur
Éditions Alphil
Date de publication
Collection
Récits Delibreo
Nombre de pages
132
Dimensions
14 x 2,5 cm
Poids
221 g
Langue
français
Langue d'origine
italien
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J'avais 14 ans en 1938

Souvenirs d'une jeune fille juive en Italie

Éditions Alphil

Récits Delibreo

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Rosemarie naît dans une famille juive hongroise le 3 mai 1924 à Fiume, l'année même où l'Italie fasciste annexe la ville. En 1929, les étrangers ont le choix entre prendre la nationalité italienne ou quitter le pays. Les Benedikt décident de rester et deviennent italiens. C'est là leur premier changement de nationalité (il y en aura sept jusqu'en 1950!)

Le 7 octobre 1938, les journaux annoncent en première page les lois antijuives de Mussolini, suivies des interdictions infligées aux Italiens « della razza ebraica ». Ferenc, le père, directeur technique d'une raffinerie de pétrole, est licencié; la famille doit quitter son appartement; Rosemarie, quatorze ans, n'a plus le droit de fréquenter l'école publique. Commence dès lors l'odyssée des Benedikt: plus d'une fois, ils échappent de justesse à la déportation (leurs proches parents auront moins de chance...).

Rosemarie entame en avril 1938 la rédaction de son journal intime où elle décrit sans pathos tout ce qui se passe autour d'elle. Rosemarie alias Mariarosa ne baisse jamais les bras. Elle a bien mérité son surnom de misirizzi (« dure à cuire »), tant sa persévérance et sa présence d'esprit lui permettent de surmonter tous les obstacles et d'écarter tous les dangers. Son optimisme naturel lui donne une force inouïe et son époustouflante audace lui permettra de faire un pied de nez à la machine d'extermination nazie.

Pendant ces sept années de fuite pour échapper aux rafles, la vie des Benedikt est jalonnée de craintes, de doutes, d'incertitudes, parfois de moments de panique, mais aussi d'instants de pur bonheur et même d'épisodes burlesques ou franchement comiques. On pleure, on sourit, on rit... On vit. Tout simplement.

Les souvenirs de Rosemarie se lisent comme un roman, une ode à la vie. La vie triomphante, envers et contre tout. Primo Levi en personne a persuadé Mariarosa que son précieux témoignage méritait amplement d'être publié. Il avait vu juste.
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