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Les victorieuses

Laetitia Colombani

Grasset

  • Conseillé par
    24 août 2019

    Il y a des livres qui vous marquent plus ou moins. "Les victorieuses" de Laetitia Colombani restera longtemps dans ma mémoire comme l'est d'ailleurs resté "La Tresse", son premier roman.
    Solène, jeune avocate est victime d'une dépression. Afin de remonter la pente, le psychiatre qu'elle consulte lui conseille de se tourner vers les autres, en faisant du bénévolat. Elle va répondre à une petite annonce qui propose de devenir écrivain public dans un foyer pour femmes en difficulté.
    Solène va alors découvrir ce qu'est la misère sociale : la vie dans la rue, le viols à répétition, les difficultés des migrantes... Elle va devoir se faire accepter par ces femmes afin d'espérer leur apporter son aide.
    Dans ce Palais de la femme se mêlent toutes les religions, toutes les langues. Toutes ces femmes ont connu la violence et la précarité. L'auteure rappelle qu'aujourd'hui, en France, dans un pays qu'on appelle civilisé, tous les 2 ou 3 jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.
    En parallèle, nous reculons d'un siècle pour suivre l'histoire de Blanche Peyron, une femme très engagée qui a implanté en France l'Armée du Salut et qui a consacré sa vie pour celles et ceux qui vivent dans la rue.
    En 1926, son rêve devient réalité. Le Palais de la femme est inauguré. Situé rue de Charonne à Paris, il accueille de nos jours, environ 600 femmes.
    L'écriture est fluide et facile à lire. Pleine de sensibilité. C'est un livre émouvant, plein d'espoir et qui ne peut laisser indifférent.


  • Conseillé par
    24 août 2019

    Décrochant suite à un burn out, Solène, une jeune avocate devient bénévole au palais de la femme à Paris.
    Elle y est écrivain public. Parallèlement, l’auteur raconte la vie de Blanche Peyron, militante active de l’armée du salut qui, en 1926 a permis l’ouverture de ce palais de la femme. Tout comme j’avais apprécié La tresse, j’ai beaucoup aimé la sensibilité de ce roman mi-biographique.
    Tout d’abord, l’écriture est naturelle.
    Si l’histoire de Solène peut paraître à certains un peu facile ou stéréotypée, je trouve qu’elle dessert bien cet hommage aux femmes démunies. La vie de Blanche Peyron est passionnante.
    On a tendance maintenant à voir l’Armée du Salut comme désuète, mais que d’actions positives elle a menées !
    Laetitia Colombani rend un superbe hommage à toutes ces femmes laissées pour compte dont on sait qu’elles existent mais pour lesquelles on ne fait malheureusement pas grand-chose dans notre vie quotidienne.
    Ce roman leur rend une dignité qu’elles ont perdue au fil de leurs déboires.


  • Conseillé par
    19 mai 2019

    Des femmes pour des femmes

    Un inconnu qui débarque dans le paysage littéraire et se retrouve quelques
    semaines plus tard en tête des ventes, cela arrive, mais pas si souvent que
    ça. Lorsque cela se produit, cela ressemble à un conte de fées, un rêve dont
    on finit toujours par se réveiller, et alors… il faut s’attaquer au deuxième
    roman. C’est à peu près comme entrer dans la fosse aux ours, en se demandant
    si vous allez vous faire dévorer tout cru ou au contraire les dompter !

    Après « La Tresse » qui s’est vendue à un million d’exemplaires, voici donc
    Laetitia Colombani dans cette délicate position, dont elle devrait sortir
    victorieuse, comme ses héroïnes. L’histoire se déroule sur deux périodes, en
    1925 et aujourd’hui, dans un lieu parisien, « Le Palais de la femme », et au
    sein d’une association, « L’Armée du salut ». Comme elle l’avait fait dans son
    précédent livre, elle nous embarque dans d’autres vies que les nôtres.

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