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La ballade du calame

Atiq Rahimi

L'Iconoclaste

  • Conseillé par (Libraire)
    6 août 2015

    La ballade du calame

    Découvrez l'auteur dans son intimité, entre les mots écrits parlés et dessinés. On voit ici se construire une vie tout autour du verbe.
    Un ouvrage subtil qui nous invite à penser à nos mots et ceux des ceux des autres.
    Très doux et poétique.


  • Conseillé par
    14 octobre 2015

    Le calame est un stylet, confectionné à partir d’une tige de roseau patiemment taillée. Les enfants afghans l’utilisent pour écrire sur leurs ardoises, en le trempant dans de la craie liquide.

    Un jour, Sophie de Sivry, directrice des éditions de L’Iconoclaste, a demandé à Atiq Rahimi d’écrire une autobiographique, plus précisément d’écrire sur son expérience de l’exil. Alors qu’il ne savait pas comment débuter ce livre, plongé dans le désarroi, l’auteur de _Syngué sabour_ emplissait sa feuille de dessins, d’arabesques, de calligraphies. En traçant un « alef », la lettre « a » de l’alphabet arabe, Atiq Rahimi a retrouvé la sensation physique de l’apprentissage de l’écriture, et a ouvert une porte vers lui-même. Ainsi ce nouveau livre s’est-il construit, en forme de portrait intime, fait de souvenirs et d’interrogations. Il revient sur son enfance,

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  • 29 septembre 2015

    "Une méditation sur ce qui reste de nos vies quand on perd sa terre d’enfance."

    Atiq Rahimi livre en ces pages un portrait intime de son parcours en évoquant son exil, sa vie, son errance lui qui est "né en Inde, incarné en Afghanistan et réincarné en France". Ecrivain en mal d'inspiration, il évoque la difficulté de trouver ses marques dans son exil, et la nécessité de revenir vers ses origines qui l'ont construit pour mieux appréhender le présent.

    "Quand tu te perds dans un désert, disent les sages africains, cherche plutôt la trace des pas d'où tu viens.

    L'origine est un repère, et non pas le but ni la fin." p. 59

    Or quand les mots font défaut, l'auteur dessine avec ce calame, fin roseau taillé en pointe dont il se servait enfant pour tracer des lettres calligraphiées. La calligraphie a une immense influence sur sa vie, cet art a bercé son enfance. Lorsqu'il était élève à Kaboul, il devait déjà recopier des lettres divines que le jeune homme se plaisait déjà à déformer. Plus tard, quand l'inspiration fuyait, quand les mots se dérobaient le dessin, la calligraphie suppléait à ce silence intérieur. Il créera ainsi des callimorphies, dessins au fusain et au calame combinant la technique calligraphique perse et la gestuelle propre à la calligraphie japonaise, représentant des corps de femmes posés sur des lettres et des lettres sur les corps

    "En Chine, la calligraphie est en soi une religion, une spiritualité, parce que l'artiste, selon le grand maître François Cheng, "cherche à rejoindre l'immense par l'infime et à donner par là une présence à l'invisible."

    Ou, comme confie Fabienne Verdier dans son entretien avec le sage Charles Juliet, c'est en pratiquant la calligraphie chinoise qu'elle a appris à peindre "la non-existence des choses"." p. 117

    Essai autobiographique, réflexion sur l'exil, sur l'art et la calligraphie, La Ballade du Calame nous convie dans l'univers de cet auteur touchant dans ses hésitations.


  • Conseillé par (Libraire)
    6 août 2015

    La ballade du calame

    Découvrez l'auteur dans son intimité, entre les mots écrits parlés et dessinés. On voit ici se construire une vie tout autour du verbe. Un ouvrage subtil qui nous invite à penser à nos mots et ceux des ceux des autres. Très doux et poétique.