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La lumière des étoiles mortes
EAN13
9782221133644
ISBN
978-2-221-13364-4
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
Pavillons
Nombre de pages
360
Dimensions
21,6 x 13,7 x 3,2 cm
Poids
410 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La lumière des étoiles mortes

De

Traduit par

Robert Laffont

Pavillons

Indisponible
Dans la veine de La Mer (Booker Prize 2005), un grand Banville, troublant et sensuel, sur la façon dont les jeux du temps malmènent le cœur humain.
" Où tout cela va-t-il donc quand nous mourons, tout ce que nous avons été ? Quand je songe à ceux que nous avons aimés et perdus, je m'identifie à un promeneur errant à la tombée de la nuit dans un parc peuplé de statues sans yeux. L'air autour de moi bruisse d'absences. Je pense aux yeux bruns et humides de Mme Gray et à leurs minuscules éclats dorés. Quand on faisait l'amour, ils viraient de l'ambre à la terre d'ombre puis à une nuance de bronze opaque. "Si on avait de la musique, disait-elle dans la maison Cotter, si on avait de la musique, on pourrait danser.' Elle-même chantait, tout le temps, et toujours faux, "La veuve joyeuse', "L'homme qui fait sauter la banque', "Les roses de Picardie', et un machin sur une alouette, alouette, dont elle ne connaissait pas les paroles et qu'elle ne pouvait que fredonner, complètement faux. Ces choses que nous partagions, celles-là et une myriade d'autres, une myriade, myriade, elles demeurent, mais que deviendront-elles lorsque je serai parti, moi qui suis leur dépositaire, le seul à même de préserver leur mémoire ? "
Qu'est-ce qui sépare la mémoire de l'imagination ? Cette question hante Alex alors qu'il se remémore son premier – peut-être son unique – amour, Mme Gray, la mère de son meilleur ami d'adolescence. Pourquoi ces souvenirs resurgissent-ils maintenant, à cinquante ans de distance, se télescopant avec ceux de la mort de sa fille, Cass, dix ans plus tôt ? Un grand Banville, troublant et sensuel, sur la façon dont les jeux du temps malmènent le coeur humain.
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Commentaires des lecteurs

Conseillé par
17 septembre 2014

Souvenirs !

Que dire de John Banville, qu'il est certainement un des plus grands auteurs irlandais vivants ! Une œuvre riche mais pas d'un accès facile. Il s'est récemment mis à l'écriture de romans policiers sous le pseudonyme de Benjamin Black, avec ...

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