Alex-Mot-à-Mots
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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)
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espionnage, Syrie
D’après le Times, Le meilleur thriller d’espionnage. Je ne suis pas fan de romans d’espionnage (je m’y perds entre les espions et les contre-espions), mais le côté thriller me tentait, sans oublier le fait que l’action se déroule dans la Syrie de Bachar el-Assad.
Les jeux d’espionnage et de contre-espionnage n’ont pas été trop difficiles pour moi (ouf, j’ai bien tout suivi).
J’ai aimé que l’auteur ne fasse pas la part belle aux américains : eux aussi se fond entourlouper par des espions russes ou syriens.
J’ai aimé le regard du personnage sur Bachar : un grand type dégingandé avec un long cou de girafe. J’ai trouvé la description assez juste.
J’ai détesté sentir l’omniprésence de la peur des syriens qui ne savent jamais quand ni qui va frapper à leur porte à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
J’ai adoré le personnage d’Artemis Aphrodite Procter, la cheffe du bureau de Damas, petite femme pleine d’énergie qui n’hésite pas à utiliser un vocabulaire fleuri pour dire ce qu’elle a à dire et faire part de ses émotions.
L’auteur étant un ancien de la CIA, j’ai appris que dans le bâtiment du QG aux Etats-Unis existait le seul distributeur de hot-dog du pays et que l’ambassade américaine de Damas avait été assiégée et avait reçu des fruits et légumes pourries.
Un roman qui montre le fonctionnement du pouvoir syrien : la famille el-Assad vous tient de quelque manière que ce soit ou vous laisse mourir de faim.
L’image que je retiendrai :
Celle de tasses de café qui explosent contre les murs quand les chefs ne sont pas content, aussi bien du côté américain que russe.