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Olivier G.

Volume premier

Éditions de la Cerise

22,00
Conseillé par (Libraire)
14 mai 2014

Partez à l'abordage de l'excellent titre des éditions de la Cerise... "La Fille maudite du capitaine pirate" est une bande dessinée où fourmillent rebondissements et trouvailles graphiques. Le dessin riche et précis de Jeremy A. Bastian, imitant les vieilles gravures, sert une intrigue à mi-chemin entre récit de flibuste et conte fantastique.
Une BD aussi revigorante que la Pointe du Raz par gros temps.

Éditions de L'Olivier

Conseillé par (Libraire)
14 mai 2014

Luke Rhinehart a la trentaine, une femme, deux enfants et un début de reconnaissance dans son milieu professionnel - la psychanalyse.
En d'autres termes, il a la vive impression d'être sacrifié chaque matin sur l'autel de la routine. Il décide de faire en sorte d'échapper à cette consternante situation d' "homme installé dans la vie" en manipulant chaque jour un petit objet de forme cubique qui lui permet de tirer aléatoirement un nombre parmi six possibilités... A chaque nombre correspond une activité ou un comportement : être le père modèle, avoir une relation sexuelle avec la voisine, s'allonger sur la voie rapide, etc.
En remettant sa vie au dé, Rhinehart se propulse dans un quotidien hors-norme où tout s'envisage et où morale et conventions sociales sont ignorées...
Présenté comme un roman d'inspiration autobiographique, "L'Homme-Dé" met en question les fondements de notre société de confort, qui fait rimer bonheur avec stabilité (sociale, professionnelle, relationnelle), dans une décennie (les années 60 aux Etats-Unis) marquée par le rejet du mode de vie bourgeois et le développement de mouvements contreculturels.
Roman initiatique cynique et cocasse, "L'Homme-Dé" est avant tout un grand texte de la littérature américaine contemporaine.

Ne vous posez pas de questions, laissez le dé décider !
1 : lisez "L'Homme-Dé" pour la réflexion.
2 : lisez-le pour la frime.
3 : ne le lisez pas.
4 : offrez-le.
5 : faites semblant de l'avoir lu.
6 : mangez-le.

Conseillé par (Libraire)
10 mai 2014

Mosquito réédite dans leur intégralité les pérégrinations de Dieter Lumpen, aventurier malgré lui, entretenant de faux airs de Corto Maltese et des acteurs hollywoodiens des années 40. Lumpen collectionne les traquenards, il traine sa silhouette nonchalante et son cynisme des bazars d'Istanbul à la jungle indienne, prenant toujours le temps de griller une cigarette et se laissant entrainer dans des parties de dés à l'issue incertaine... Le dessin est vif, la mise en couleurs très soignée.
Une excellente redécouverte !

Conseillé par (Libraire)
10 mai 2014

Vous êtes né(e) dans les années 70. Vous êtes né(e) dans les années 80. Vous êtes né(e) plus tôt ou plus tard et vous sentez à votre aise dans la culture de cette époque : un Kiki en guise de doudou, un épisode de "La Petite Maison dans la prairie" au gouter, une odeur de Drakkar Noir planant au-dessus des refrains de Madonna ahanés par la grande soeur... Cette bande dessinée est pour vous.
Eléonore Zuber vous invite à (re)vivre le quotidien d'une famille un peu loufoque et dresse un portrait drôlatique du papa amateur de whisky on the rocks, de la maman folle des pieds de porc panés et des enfants réinventant les règles du Scrabble avant de se faire rappeler à l'ordre (Papa : "Je compte jusqu'à trois !"). Bref, une famille zuber normale.

Jorg Stickan, Henning Wagenbreth

Le nouvel Attila

13,50
Conseillé par (Libraire)
8 mai 2014

Henning Wagenbreth, l'illustrateur des romans d'Hilsenrath ("Fuck America", "Le Nazi et le barbier"...), reprend du service... au crayon mais aussi au clavier : il signe "Le Secret de Sainte-Hélène", texte polychromique de quarante pages lancé comme un boulet de canon dans la morne plaine de la production éditoriale du mois de mai...
Waterloo est loin, Napoléon a recouvré toute sa vigueur et, après quelques assouplissements cadavériques, reprend du service dans cette aventure (pas) piquée des vers... l'extravagance du sujet et des illustrations jure à merveille avec la rigueur du compte rendu de Rohan-Chabot. Bref, Le nouvel Attila nous offre une fois de plus l'improbable sur un plateau. Amateurs de grands nimportequois, mais de grands nimportequois maitrisés, domestiqués comme un jardin à la française ; amateurs d'Amazonies martiennes à la française, lisez ce livre. Et offrez-le : à un écarquillement passager succèdera souvent un intense plaisir de lecture, parce que Wagenbreth ose tout, et le fait avec style !