- EAN13
- 9782072688836
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 12/01/2017
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 23,00
Un communard libéré des bagnes de Nouvelle-Calédonie, une intrépide féministe
passionnée par Jules Verne, des aventuriers italiens, des gardes hindous, des
officiers anglais : on croisait forcément des gens hardis à la pointe de
l’Arabie, à l’Hôtel de l’Univers, dans la cité d'Aden. Arthur Rimbaud, devenu
un autre, y fit escale. En ce point du globe s’attardèrent le philosophe Paul
Nizan et le poète Philippe Soupault. Selon un géographe, le mot Éden a la même
origine que le mot Aden. Cela reste à voir. Rejetant les dominations
coloniales, l’Orient arabe a voulu entrer en modernité. Au Caire, à Damas, à
Bagdad, des colonels enfilèrent l’uniforme du progrès. Aden choisit la
révolution. Depuis le parvis de l’Hôtel de l’Univers, c’est toute l’épopée de
notre temps qui est observée à travers l’histoire du monde arabe, creuset où
entrent en fusion les appétits des puissances planétaires. On retrouve ici le
ton propre à Philippe Videlier : une ironie à la fois caustique et
nonchalante, usant d’un style imperturbable pour décrire le cours sanglant de
l’histoire en s'appuyant sur une documentation riche et précise.
passionnée par Jules Verne, des aventuriers italiens, des gardes hindous, des
officiers anglais : on croisait forcément des gens hardis à la pointe de
l’Arabie, à l’Hôtel de l’Univers, dans la cité d'Aden. Arthur Rimbaud, devenu
un autre, y fit escale. En ce point du globe s’attardèrent le philosophe Paul
Nizan et le poète Philippe Soupault. Selon un géographe, le mot Éden a la même
origine que le mot Aden. Cela reste à voir. Rejetant les dominations
coloniales, l’Orient arabe a voulu entrer en modernité. Au Caire, à Damas, à
Bagdad, des colonels enfilèrent l’uniforme du progrès. Aden choisit la
révolution. Depuis le parvis de l’Hôtel de l’Univers, c’est toute l’épopée de
notre temps qui est observée à travers l’histoire du monde arabe, creuset où
entrent en fusion les appétits des puissances planétaires. On retrouve ici le
ton propre à Philippe Videlier : une ironie à la fois caustique et
nonchalante, usant d’un style imperturbable pour décrire le cours sanglant de
l’histoire en s'appuyant sur une documentation riche et précise.
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