- EAN13
- 9782213669410
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 30/01/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Fayard 22,00
« Si l’on se mettait à rechercher une ressemblance entre les peuples, on la
trouverait avant tout dans leurs erreurs. » Ismail Kadaré, en évoquant entre
autres les erreurs de son propre pays, passe en revue la symbolique de
l’Albanie qui, soumis au joug ottoman pendant un demi-millénaire, a connu au
XXe siècle successivement la république, la monarchie, l’invasion hitléro-
mussolinienne, le communisme stalinien puis maoïste, enfin un retour à une
démocratie brouillonne, tout en battant la semelle aux portes d’une Europe qui
la fait lanterner. Ces symboles sont l’hymne et le drapeau, le premier non
exempt d’arrogance vis-à-vis du reste du monde, le second ambigu avec son
aigle à deux têtes figurant une nation divisée et un peuple en douloureuse
discorde. S’y ajoute le père fondateur, Georges Kastriote Skanderbeg, lequel,
trente ans durant, se battit pour contenir le déferlement ottoman qui
atteignit jusqu’aux portes de Vienne, et prôna jusqu’au bout – comme le fait
avec ardeur Kadaré aujourd’hui – le retour de la petite Albanie dans le giron
du continent-souche, l’Europe.
trouverait avant tout dans leurs erreurs. » Ismail Kadaré, en évoquant entre
autres les erreurs de son propre pays, passe en revue la symbolique de
l’Albanie qui, soumis au joug ottoman pendant un demi-millénaire, a connu au
XXe siècle successivement la république, la monarchie, l’invasion hitléro-
mussolinienne, le communisme stalinien puis maoïste, enfin un retour à une
démocratie brouillonne, tout en battant la semelle aux portes d’une Europe qui
la fait lanterner. Ces symboles sont l’hymne et le drapeau, le premier non
exempt d’arrogance vis-à-vis du reste du monde, le second ambigu avec son
aigle à deux têtes figurant une nation divisée et un peuple en douloureuse
discorde. S’y ajoute le père fondateur, Georges Kastriote Skanderbeg, lequel,
trente ans durant, se battit pour contenir le déferlement ottoman qui
atteignit jusqu’aux portes de Vienne, et prôna jusqu’au bout – comme le fait
avec ardeur Kadaré aujourd’hui – le retour de la petite Albanie dans le giron
du continent-souche, l’Europe.
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