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Angosta
EAN13
9782709644150
Éditeur
Jean-Claude Lattès
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Angosta

Jean-Claude Lattès

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Ville des Andes, Angosta a été divisée par les militaires en trois « sekteurs
» qui déterminent précisément la place de leurs habitants et leurs droits. Sur
les hauteurs domine le Sekteur F, aussi appelée Paradis. C’est la terre des
dons, riches industriels, anciens négriers ou directeurs de casinos. Ils
peuvent se déplacer librement d’une zone à l’autre, mais se gardent bien de le
faire.
Le Sekteur T est le véritable centre d’Angosta, l’ancienne zone caféière. Elle
est habitée par les secondons, classe moyenne d’artistes, de libraires,
d’ouvriers... Les secondons ont besoin d’un laissez-passer pour entrer à
Paradis. Au plus bas de la vallée commence le Sekteur C, refuge des tercerons.
Zone de non-droit habitée par les marginaux, elle est le territoire de chasse
de la Secur, la sanguinaire milice paramilitaire.
Nous suivons les habitants de ces zones d’exclusion dans leur vie, ou plutôt
leur survie quotidienne. Jacobo, libraire de 39 ans, vit en Sekteur T.
Divorcé, il a le malheur de tomber amoureux de la maîtresse d’un don, mafieux
à la tête du cartel d’Angosta. Andrés, jeune poète, ronge son frein dans sa
famille de la Zone T. Ses parents n’ont qu’un héros, son frère Augusto,
capitaine de l’armée et complice de la Secur. Jacobo et Andrés vivent dans le
vieil hôtel décati de La Comédie, reste de la splendeur passée d’Angosta.
Véritable microcosme, reflet de la cité d’Angosta, l’hôtel reçoit des
pensionnaires divers dont l’auteur croque un portrait savoureux.
En décrivant les aventures, les espoirs, les doutes des habitants de cette
cité dystopique qui se rapproche dangereusement de la réalité, Hector Abad
Faciolince parle de la Colombie d’aujourd’hui, mais aussi de la corruption, de
la liberté qui s’amenuise, de la violence, du secret, et de la littérature
comme dernier refuge.

Traduit de l’espagnol par Anne Proenza
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