- EAN13
- 9782823601466
- Éditeur
- Éditions de L'Olivier
- Date de publication
- 10/01/2013
- Collection
- Littérature Française
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Oh les beaux jours!« J’ai répondu que j’étais libre dès maintenant. Il a eu
l’air enchanté. Il m’a assigné une première mission : acheter quatre grosses
boîtes en carton. Il a ajouté un sandwich au poulpe à la commande. J’ai noté
l’adresse du traiteur grec et de son appartement. »Un été à Paris, le
narrateur, un doctorant en anthropologie, est chargé par Samuel Beckett de
classer ses archives : cette rencontre lui semble si improbable qu’il en tient
le journal afin de ne rien oublier. Le Beckett qu’il décrit est en effet bien
loin de l’homme austère que l’on connaît : un gourmand amateur de chocolat
chaud, un original à la garderobe extravagante, un joueur de bowling et un
apiculteur passionné.Mais ce récit n’est pas seulement le portrait désopilant
d’un écrivain dont la clairvoyance se traduit en humour – ou l’inverse –, il
est surtout une réflexion sur l’image de l’écrivain, sa mémoire, l’utilisation
de son œuvre. L’adaptation de En attendant Godot par un metteur en scène
suédois qui choisit de la faire jouer par des prisonniers est ainsi une
magistrale et ludique démonstration de la résistance d’une œuvre !Toutefois,
l’apiculteur pourrait bien être Martin Page lui-même qui tel un alchimiste
fait son miel de cette rencontre. Il se joue des pièges qui se glissent
aisément entre fiction et réalité, entre l’œuvre et la vie de son auteur. Il
en ressort un récit audacieux à la fois drôle et intelligent, réjouissant et
stimulant.
*[5e]: Cinquième
l’air enchanté. Il m’a assigné une première mission : acheter quatre grosses
boîtes en carton. Il a ajouté un sandwich au poulpe à la commande. J’ai noté
l’adresse du traiteur grec et de son appartement. »Un été à Paris, le
narrateur, un doctorant en anthropologie, est chargé par Samuel Beckett de
classer ses archives : cette rencontre lui semble si improbable qu’il en tient
le journal afin de ne rien oublier. Le Beckett qu’il décrit est en effet bien
loin de l’homme austère que l’on connaît : un gourmand amateur de chocolat
chaud, un original à la garderobe extravagante, un joueur de bowling et un
apiculteur passionné.Mais ce récit n’est pas seulement le portrait désopilant
d’un écrivain dont la clairvoyance se traduit en humour – ou l’inverse –, il
est surtout une réflexion sur l’image de l’écrivain, sa mémoire, l’utilisation
de son œuvre. L’adaptation de En attendant Godot par un metteur en scène
suédois qui choisit de la faire jouer par des prisonniers est ainsi une
magistrale et ludique démonstration de la résistance d’une œuvre !Toutefois,
l’apiculteur pourrait bien être Martin Page lui-même qui tel un alchimiste
fait son miel de cette rencontre. Il se joue des pièges qui se glissent
aisément entre fiction et réalité, entre l’œuvre et la vie de son auteur. Il
en ressort un récit audacieux à la fois drôle et intelligent, réjouissant et
stimulant.
*[5e]: Cinquième
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