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La Locomotive ivre, Recueil de nouvelles
EAN13
9782846791175
Éditeur
Ginkgo
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La Locomotive ivre

Recueil de nouvelles

Ginkgo

Indisponible
Réunies dans le recueil La Locomotive ivre, ces nouvelles de Mikhaïl
Boulgakov, chroniques de la Russie des années vingt, à l’ironie mordante,
forment une peinture incisive de la société soviétique et nous plongent à
travers ces textes, pour beaucoup inédits, dans l’ambiance de la Russie du
communisme de guerre et celle de la NEP (Nouvelle Économie politique). Des
récits lucides et sensibles, journal d’un monde qui bascule… des récits à la
frontière de la réalité où se mêlent émotion, dérision et humour…

EXTRAIT DE TROIS KOPECKS

L’aiguilleur en chef de la gare d’Orékhovo s’est présenté pour recevoir son
salaire.

Le comptable a fait claquer son boulier avec ses doigts et lui a dit la chose
suivante :
– Comme salaire, on vous doit 25 roubles et 80 kopecks (clic !). Votre crédit
à la TPO se monte à 12 roubles 50 kopecks (clic !). Plus 65 kopecks pour le
Goudok (clic !). Le prêt de l’organisation de couture de Moscou s’élève à 12
roubles 50 kopecks (clic !). 2 kopecks pour l’école. Le total à vous régler
est donc de… (clic ! clic !)
T-r-o-i-s—k-o-p-e-c-k-s.
L-e-s—v-o-i-c-i.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Une lecture très agréable, qui nous plonge dans l'URSS de la grande époque. On
ne sait jamais trop si on doit rire ou pleurer, car on sent que le réel n'est
jamais loin de la farce. - Blog Chez Mark et Marcel

Un ensemble révélateur d'une symbiose heureuse entre la vie d'un écrivain et
la réalité de son temps. - Gustave, Babelio

À PROPOS DE L'AUTEUR

C’est à Kiev que Mikhaïl Boulgakov est né en 1891 et a grandi. Il entre à la
faculté de médecine en 1909 et se marie. Abandonnant la médecine en 1920, il
se consacre à la littérature. Auteur de comédies, de romans et de nombreuses
nouvelles, ennemi de la bureaucratie et des compromis, cet artiste, incompris
et écrasé par le pouvoir soviétique, dut se contenter d’emplois subalternes.
Mikhaïl Boulgakov est mort en 1940 à Moscou.
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