- EAN13
- 9782848764474
- Éditeur
- Philippe Rey
- Date de publication
- 13/05/2015
- Collection
- Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Philippe Rey 18,00
Pendant de nombreuses années, une bonne partie de l'intelligentsia occidentale
– en France surtout – s'enflamma pour l'utopie maoïste. Jusqu'au jour où une
voix isolée, celle de Simon Leys, clama son indignation : témoin de la réalité
atroce de la " Révolution culturelle ", ce brillant sinologue sortit de sa
réserve pour en dénoncer le caractère totalitaire et meurtrier. D'abord
accueillis par la calomnie, les essais sur la Chine de Simon Leys se sont
bientôt imposés comme des références par leur clairvoyance et l'élégance de
leur style satirique. Puis on a découvert la subtilité de ce lettré
cosmopolite vivant en compagnie de Confucius ou Cervantès, Tchekhov ou
Stendhal, Conrad ou Chesterton, Orwell ou Lu Xun, et tant d'autres encore.
Qu'il s'agisse de littérature, de peinture, de la mer, des îles, mais aussi du
bon (et mauvais) goût, du succès, du jargon, de la paresse, de l'imagination,
de la beauté, de la vérité, du catholicisme : Simon Leys, de son exil
australien, savait comme nul autre nous instruire et nous enchanter, nous
faire rêver et méditer. Cet essai montre comment la lecture de Simon Leys
(1935-2014) a été et reste un parapluie unique contre la folie des idéologies,
la sottise et l'esprit de sérieux. Pourquoi ce rebelle aux modes a-t-il été
traité avec un incroyable mépris ? Quel a été le parcours intellectuel de ce
grand " interprète traducteur " de la civilisation chinoise ? Et pourquoi son
oeuvre a-t-elle une coloration si singulière et attachante ?
– en France surtout – s'enflamma pour l'utopie maoïste. Jusqu'au jour où une
voix isolée, celle de Simon Leys, clama son indignation : témoin de la réalité
atroce de la " Révolution culturelle ", ce brillant sinologue sortit de sa
réserve pour en dénoncer le caractère totalitaire et meurtrier. D'abord
accueillis par la calomnie, les essais sur la Chine de Simon Leys se sont
bientôt imposés comme des références par leur clairvoyance et l'élégance de
leur style satirique. Puis on a découvert la subtilité de ce lettré
cosmopolite vivant en compagnie de Confucius ou Cervantès, Tchekhov ou
Stendhal, Conrad ou Chesterton, Orwell ou Lu Xun, et tant d'autres encore.
Qu'il s'agisse de littérature, de peinture, de la mer, des îles, mais aussi du
bon (et mauvais) goût, du succès, du jargon, de la paresse, de l'imagination,
de la beauté, de la vérité, du catholicisme : Simon Leys, de son exil
australien, savait comme nul autre nous instruire et nous enchanter, nous
faire rêver et méditer. Cet essai montre comment la lecture de Simon Leys
(1935-2014) a été et reste un parapluie unique contre la folie des idéologies,
la sottise et l'esprit de sérieux. Pourquoi ce rebelle aux modes a-t-il été
traité avec un incroyable mépris ? Quel a été le parcours intellectuel de ce
grand " interprète traducteur " de la civilisation chinoise ? Et pourquoi son
oeuvre a-t-elle une coloration si singulière et attachante ?
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