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Tu verras, tu seras bien !, Roman
EAN13
9782876836341
Éditeur
La Compagnie littéraire
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Tu verras, tu seras bien !

Roman

La Compagnie littéraire

Indisponible

Autre version disponible

Diane et Maya, deux jeunes petites filles, sont confrontées à l'horreur des
hommes. Mais l'espoir subsiste.

Un jour de mai 1994, alors qu’elle avait entre 7 et 8 ans, Diane était allée
ramasser du bois dans une forêt rwandaise. À son retour, elle avait retrouvé
toute sa famille assassinée ainsi que tous les gens de son village. Tous des
Tutsis. Même les animaux avaient été tués. Qu’allait devenir cette petite
fille, accrochée à sa poupée de chiffon pleine des odeurs de son enfance ?
Fort heureusement, Diane est recueillie par sœur Sophia à l’orphelinat de
Kigali où elle fait la rencontre de Maya, une petite Rwandaise, elle aussi
orpheline, mais originaire d’un autre village. À partir de ce moment, le
leitmotiv « tu verras, tu seras bien » résonne sans cesse dans les oreilles
des jeunes filles. Si Maya est adoptée par de la famille en Belgique, les
perspectives d’un avenir meilleur restent incertaines pour Diane.

Découvrez le récit touchant et plein d'espoir de Diane et Maya, rescapées du
génocide du Rwanda mais à l'avenir incertain.

EXTRAIT

— Qu’est-ce que tu fais là, toi ?
— Je sais pas !
— Tu habites ici ?
— Je sais pas !
— Comment tu t’appelles ?
— Diane.
— Diane… comme Diane Fossey ?
— Oui.
Intelligemment l’enfant avait compris qu’il ne fallait rien révéler de son
appartenance au clan des Tutsis et jouait les amnésiques. En outre elle
sentait que son prénom était son passeport pour le camp de la vie. La célèbre
primatologue Diane Fossey était estimée par les femmes rwandaises Hutus ou
Tutsis. À l’instar de la mère de l’enfant elles admiraient le courage et la
volonté dont cette femme avait fait preuve en s’opposant au braconnage, à la
dégradation des sites de haute montagne, et louaient son action en faveur de
la protection des gorilles. En outre, la notoriété internationale de cette
éthologue avait permis de faire connaître au monde entier la beauté et la
richesse des sites du Rwanda, alors que par ailleurs ce pays était plutôt
connu pour ses massacres et ses guerres civiles.
Il est fort probable que la femme Hutu ait compris la situation, mais elle
était une mère et son cœur de mère l’avait emporté :
— Viens petite, je vais te ramener !
— Ne fais pas ça, tu vas te faire tuer par ton homme ! lui avaient dit les
autres femmes.
— Il n’en saura rien si vous ne dites rien. Je vais la confier à sœur Thérèse
de l’école.
Ce pays alors francophone et catholique à 43 % attirait des missionnaires de
la foi à vocation humanitaire. Sœur Thérèse en faisait partie.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Marie Brunel publie à la Compagnie littéraire son deuxième roman, Tu verras,
tu seras bien. C’est un récit touchant, empreint de poésie et d’anecdotes
pittoresques. Les personnages sont attachants et bien campés. De plus, la
trame de fond historique évoquant les massacres au Rwanda donne à l’ouvrage
une dimension qui le porte au-delà de la simple fiction romanesque. C’est un
ouvrage sur la folie et le malheur des hommes, mais le talent de conteur de
l’auteur nous permet d’en sortir avec du baume au cœur.
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