- EAN13
- 9791032903414
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 17/10/2018
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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« La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe », disent certains... et
d’autres répondent que « les mots peuvent blesser » ! Voici à quoi ressemblent
les débats sur la liberté d’expression, à laquelle nos sociétés accordent tant
d’importance : à des querelles de cour de récréation. Or il y a urgence à
réfléchir pour de bon à la liberté d’expression et à ses limites. Depuis
quelques années, celle-ci est embrigadée dans une croisade conservatrice :
conquise autrefois contre les empiètements de l’État, des institutions et de
la morale dominante sur les droits individuels, elle est désormais
systématiquement brandie contre les minorités sexuelles et raciales : en
somme, contre tout ce que l’on a coutume d’appeler le « politiquement correct
». La liberté d’expression est devenue l’argument favori des plus privilégiés.
On ne doit pas s’y résoudre : à travers des exemples variés (blasphème,
humour, négationnisme, discours racistes, pornographie...), Denis Ramond
prouve dans cet ouvrage ambitieux que l’on peut défendre une conception large
et exigeante de la liberté d’expression qui ne se réduise pas au droit
d’écraser les plus vulnérables.
d’autres répondent que « les mots peuvent blesser » ! Voici à quoi ressemblent
les débats sur la liberté d’expression, à laquelle nos sociétés accordent tant
d’importance : à des querelles de cour de récréation. Or il y a urgence à
réfléchir pour de bon à la liberté d’expression et à ses limites. Depuis
quelques années, celle-ci est embrigadée dans une croisade conservatrice :
conquise autrefois contre les empiètements de l’État, des institutions et de
la morale dominante sur les droits individuels, elle est désormais
systématiquement brandie contre les minorités sexuelles et raciales : en
somme, contre tout ce que l’on a coutume d’appeler le « politiquement correct
». La liberté d’expression est devenue l’argument favori des plus privilégiés.
On ne doit pas s’y résoudre : à travers des exemples variés (blasphème,
humour, négationnisme, discours racistes, pornographie...), Denis Ramond
prouve dans cet ouvrage ambitieux que l’on peut défendre une conception large
et exigeante de la liberté d’expression qui ne se réduise pas au droit
d’écraser les plus vulnérables.
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