- EAN13
- 9782711611010
- ISBN
- 978-2-7116-1101-0
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 03/05/2000
- Collection
- PROB ET CONTRO
- Nombre de pages
- 146
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 0,8 cm
- Poids
- 200 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 121.35
- Fiches UNIMARC
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Le sensible. La langue s’embarasse quand il faut articuler le mot. La langue commune ne substantive pas l’adjectif. Quant à la langue philosophique, elle ne parle bon français qu’en faisant du sensible le partenaire d’une catégorie, elle, parfaitement semblable et discible : l’intelligible, le transcendantal, le spirituel. Or il faut prêter attention à ce genre de réticence. C’est qu’on ne peut substantiver le sensible, sans en former le concept. Mais y a-t-il un concept du sensible?
Ces trois essais abandonnent donc la méthode déductive. Et pour parler du sensible – et il faut en parler, puisqu’il y a au fond de lui une trace d’absolu – on se livre à l’errance d’une promenade qui, le soir venu, découvre avec bonheur que décidément il y a de la raison dans les détours auxquels le sensible force la philosophie.
Ces trois essais abandonnent donc la méthode déductive. Et pour parler du sensible – et il faut en parler, puisqu’il y a au fond de lui une trace d’absolu – on se livre à l’errance d’une promenade qui, le soir venu, découvre avec bonheur que décidément il y a de la raison dans les détours auxquels le sensible force la philosophie.
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