- EAN13
- 9782757404041
- ISBN
- 978-2-7574-0404-1
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 18/10/2012
- Collection
- Opuscules
- Nombre de pages
- 340
- Dimensions
- 20 x 16 x 1,8 cm
- Poids
- 451 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Lors de son acte de naissance, l'esthétique comme science philosophique se
définit historiquement comme une épistémologie: celle du « savoir sensible »,
qu'en 1750 Baumgarten délimite à partir du savoir rationnel. L'esthétique se
fonde comme « esthético-logique ». Sa carrière ultérieure comme « philosophie
de l’art » tendrait parfois presque à nous le faire oublier. Mais trois
siècles d’évolution ont-ils définitivement écarté l’esthétique de son propos
initial? Quelles que soient par ailleurs les évolutions tout aussi capitales
de la logique, du cadre classique au cadre transcendantal, de l’empirisme
logique jusqu’aux approches cognitivistes, la question sera pourtant
renouvelée: dans l’œuvre d’art, le discours, ou la perception sensible en
général, peut-on rendre compte de la « valeur » donnée au sensible sans
référer à des cadres qui structurent formellement la connaissance? La question
pourra sembler plus contemporaine que ce qui s’énonce en 1750: elle n’en est
pas moins, à bien des égards, la même. Des regards croisés éclairent ici cette
question depuis sa naissance jusqu’aux travaux actuels: logiciens,
épistémologues, métaphysiciens, analystes du discours et de l’œuvre d’art
concourent à décloisonner les recherches sur le sens même du phénomène
esthétique. Connaissance, relations, discours, sens – les éléments qui
structurent le problème sur le temps long interrogent le jugement usuel selon
lequel la naissance de l’esthétique au 18ème siècle serait restée sans
postérité.
définit historiquement comme une épistémologie: celle du « savoir sensible »,
qu'en 1750 Baumgarten délimite à partir du savoir rationnel. L'esthétique se
fonde comme « esthético-logique ». Sa carrière ultérieure comme « philosophie
de l’art » tendrait parfois presque à nous le faire oublier. Mais trois
siècles d’évolution ont-ils définitivement écarté l’esthétique de son propos
initial? Quelles que soient par ailleurs les évolutions tout aussi capitales
de la logique, du cadre classique au cadre transcendantal, de l’empirisme
logique jusqu’aux approches cognitivistes, la question sera pourtant
renouvelée: dans l’œuvre d’art, le discours, ou la perception sensible en
général, peut-on rendre compte de la « valeur » donnée au sensible sans
référer à des cadres qui structurent formellement la connaissance? La question
pourra sembler plus contemporaine que ce qui s’énonce en 1750: elle n’en est
pas moins, à bien des égards, la même. Des regards croisés éclairent ici cette
question depuis sa naissance jusqu’aux travaux actuels: logiciens,
épistémologues, métaphysiciens, analystes du discours et de l’œuvre d’art
concourent à décloisonner les recherches sur le sens même du phénomène
esthétique. Connaissance, relations, discours, sens – les éléments qui
structurent le problème sur le temps long interrogent le jugement usuel selon
lequel la naissance de l’esthétique au 18ème siècle serait restée sans
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