Pressentiment

Que faire lorsqu’on est sujet aux crises de panique ? Comment réagir quand ces crises surviennent à l’occasion de chaque voyage, chaque fois qu’il faut prendre un moyen de transport ? Est-il encore possible d’exercer le métier d’éditeur de littérature étrangère et de se rendre à Francfort, Londres, New York et Paris malgré ce sombre mal ? Telles sont les questions que se pose depuis quelque temps l'auteur-narrateur de Pressentiment, alors qu’il arrive à New York pour y rencontrer ses confrères américains, un jour de début septembre 2001. Cette fois-ci, il ne voulait pas y aller, il l’a dit et répété à qui voulait l’entendre, une attitude qui sera interprétée après coup comme un authentique «pressentiment». Car c’est bel et bien aux attentats du 11 septembre qu’il va se trouver confronté, une crise de panique universelle face à laquelle il garde son sang-froid, incrédule mais conscient, tandis que le monde vacille. Pressentiment est un récit libérateur et cruellement comique dans la façon dont il désacralise la figure de l’écrivain-éditeur. Il a aussi des accents de profonde sincérité et, sous couvert d’autobiographie, il constitue une formidable réflexion sur le dur métier d’écrire.
Pressentiment est un récit libérateur et cruellement comique dans la façon dont il désacralise la figure de l’écrivain-éditeur. Il a aussi des accents de profonde sincérité et, sous couvert d’autobiographie, il constitue une formidable réflexion sur le dur métier d’écrire.