Le loup Fenrir sème la destruction sur son passage et seul un petit bonhomme aventurier est désigné pour le stopper : Arthur, qui devra obtenir - en affrontant de nombreux dangers - la mythique corde d'or capable d'arrêter le monstre !
Un livre à mi-chemin entre l'album et la bande dessinée, dynamique et chatoyant, où le héros, dans sa quête, nous amène à la rencontre des mythes scandinaves. Drôle et magnifiquement illustré, un régal !

C'est l'histoire d'une femme au nom volcanique (littéralement) qui bouillonne de l'intérieur et veut faire de l'écriture sa vie, au détriment de ce qu'on s'obstine à lui proposer.

Un roman sur l'amour des livres et de l'écriture, qui nous rappelle l'importance capitale de la présence, de la visibilité et de la reconnaissance des femmes en littérature, et d'une diversité des individus.

Superbe !

Héra quitte son île aux paons, en Croatie, pour aller à Paris, chez sa tante. C'est son père, Adonis, qui le lui a proposé depuis que son oiseau préféré est mort. Elle se retrouve à garder son neveu, Hugo, dans un foyer aussi froid et distant que somptueux. Héra va alors plonger dans le gouffre de la vie parisienne, où orgueil, fête et cruauté s'entrelacent.

Un roman aux accents mythologiques sur l'orgueil, l'hypocrisie mondaine et les masques sociaux. Qui sera le plus beau paon de l'île (de France)?

Très fort.

Tout commence par un homme qui s'étouffe avec un os de biche.

Alors de bien mystérieuses morts ont lieu à la frontière polonaise : il semblerait que ce soient des meurtres perpétrés par des animaux qui se vengent de ceux qui les chassent...

Soyez prévenu.e.s : ce livre est impossible à lâcher. Olga Tokarczuk mérite amplement le prix Nobel de littérature. Elle signe ici un roman intense, mystérieux, aussi angoissant qu’amusant parfois, souvent mystique, toujours brillant. Génial !

Zainab Fasiki nous livre ici une BD importante sur les tabous qui sont au fondement d'une société marocaine toujours marquée par le patriarcat : on y parle de sexe, de féminité, du rapport au corps, celui des femmes en particulier, d'orientation sexuelle et de genre, de droits, et de honte, cette fameuse "hshouma" qui titre le livre.

Une BD claire, édifiante, qui donne enfin une voix à des femmes que l'on entend peu voire pas du tout.

Zeina Fasiki pourrait bien être une Liv Strömquist marocaine. Important !