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Purgatoire des innocents

Karine Giebel

Fleuve Editions

  • Conseillé par
    1 septembre 2013

    Thriller

    Une fois encore, ce roman de l'auteur ne déçoit pas.
    Ca cogne, dur : nez cassés, blessures par balles, un peu d'acide....
    Du sang : pas de cadavres sanglants, mais des tortures plus psychologiques.
    De la sueur : celle des personnages qui ne se laissent pas faire, trouvant toujours au fond d'eux un reste d'énergie pour tenter d'échapper à leur destin.
    Des larmes : celles que j'ai versée à la fin de ma lecture. Et oui, première fois qu'un polar cruel me fait pleurer.

    Un roman qui vous poursuit, mais sans nous enfermer totalement dans la folie des personnages.
    Merci, Madame GIEBEL.
    L'image que je retiendrai :
    Celle des cellules dans lesquelles sont enfermées les personnages, les garçons d'un côté, les filles de l'autre.


  • Conseillé par
    29 juillet 2013

    Raphaël, son petit frère Willian et deux autres acolytes font un casse chez un bijoutier. Cela aurait dû se passer proprement mais la fusillade qui suit le braquage fait deux morts et blesse William. L'équipée sauvage n'a pas d'autre choix de se réfugier chez une vétérinaire afin qu'elle tente de sauver William. Mais lorsque le mari de la vétérinaire revient, les braqueurs vont se rendre compte qu'ils n'ont pas choisi la bonne maison pour s'y réfugier.


    A force de voir mes copines blogueuses dire du bien de cette auteure, il a bien fallu que je finisse par ouvrir l'un de ses romans, même si vos billets insistaient souvent sur le fait que certaines scènes étaient un peu difficiles. Or, je n'ai pas trouvé ce roman éprouvant, même si le thème de la deuxième partie l'est (thème de plus en plus à la mode et pour moi, trop facile pour faire un polar original) pouvait me le faire craindre. C'est un polar écrit par une femme et les scènes émouvantes prennent à mon avis le dessus sur le reste. En cela, j'ai beaucoup aimé la relation qui se tisse entre Raphaël et Jessica et la fin m'a tiré quelques larmes, même si elle est sans doute un peu trop mélodramatique. Je ne peux pas dire que lire ce roman m'a coûté car les j'ai aimé les deux frères mais je n'ai pas trouvé l'ensemble suffisant original pour avoir envie de relire l'auteure.


  • Conseillé par
    8 mai 2013

    Bourreaux et victimes

    Âmes sensibles s’abstenir ! Le nouveau thriller de Karine Giébel est sanglant, étouffant, oppressant. Il n’est donc pas fait pour les admirateurs d'Agatha Christie et autres polars délicats, mais plutôt pour les amateurs de romans très noirs, pour tous ceux qui veulent trembler en tournant les pages. On vous aura prévenu ! Un casse place Vendôme tourne mal. Une passante meurt, un policier reçoit une balle. Un des malfrats, William, le jeune frère de Raphaël, le chef de bande, est lui-aussi grièvement blessé. Il faut s’enfuir, vite, trouver une planque, la plus isolée qui soit, et un médecin. Essayer de se faire oublier malgré les trois millions de bijoux dérobés. Une vétérinaire sera choisie au hasard et sa maison réquisitionnée. Impossible d’en raconter davantage : sachez seulement que rien ne se passera comme vous ne l’imaginez. Entre deux scènes terribles, Karine Giébel réussit pourtant à nous parler des liens qui unissent les protagonistes : fraternel pour les uns, équivoque pour les autres. C’est d’ailleurs l’une des qualités de ce livre : l’auteure ne perd jamais de vue l’humanité de ses personnages, même les plus ignobles. Si elle ne les excuse jamais, elle tâche, à sa manière, de nous faire comprendre comment ils en sont arrivés là. On sort de ce roman exsangue, fourbu, avec la furieuse envie de s'extirper de ce huis-clos, d’aller prendre l’air. Tout en sachant que ce " Purgatoire des Innocents "_ _ne nous lâchera pas de sitôt…

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