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Pascale B.

Anne-Marie Métailié

19,00
Conseillé par
29 juin 2023

Shauna, mon amour

Prenant à partie le lecteur comme confident, Jeff, « ancien connard » devenu flâneur professionnel, le promène dans un périple à travers la ville, ses rencontres hétéroclites et déterminantes, sa famille.

Un vécu singulier richement alimenté par une écriture pleine d’esprit et d’auto-critique un déferlement de verbiage réjouissant traduisant les multiples facettes de sa personnalité et de celles des autres.

Jeff aspire finalement à dégager une perspective optimiste malgré les drames.

Style détendu et familier pour une odyssée vers l’instant parfait.

« Dans quel recoin de mon crâne était parti se terrer le branleur décomplexé que jusque-là j’avais toujours été ? »
« N’oublions pas que si la vie est un songe, c’est surtout un songe inutile »

Conseillé par
26 juin 2023

Rêver d’un monde où les enfants n’auraient plus à nourrir l’ogre

Deux mondes : l’en-Bas et l’en-Haut se dévoilent et se superposent. Bien que vivant différemment, les enfants des deux univers ne comprennent pas les adultes.
Une expérience de lecture singulière dans ce roman à double lecture, offrant deux histoires différentes en retournant le livre.

À chacun son histoire d’amour et l’omniprésence du thème de la domination mettant en lumière son influence et son impact à différents niveaux.
Comment survivre à l’emprise, comprendre sa filiation,

Littérature hybride sur la forme et le fond orienté vers l’enfance dans un monde social inconnu et original, la soif de vie et d’ailleurs.

Le lecteur pourrait s’y perdre malgré les métaphores permanentes.

« Je devenais Homme parmi les hommes, et pour la première fois, j’avais un nom »
« Dans les ténèbres qui dessinaient mes peurs de gosse, je peignais de nouvelles images, des souvenirs qui s’imprimaient sur toute la surface de ma peau et lui donnaient sa couleur »
« Je croule sous le poids de mes outres. Je traine mes échasses et mes souvenirs comme si je pouvais y gagner une pénitence »

« Envolées la confiance et la tendresse de mon enfance, que dalle ! Ce n’était pas des pères ni des mères, c’étaient des ombres »

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23 juin 2023

Quand Murat mourra ….

Ce roman narre l’histoire de Ilham et Thouraya, deux Néerlandaises d’origine marocaine, qui découvrent, à leur arrivée en Europe, que le jeune clandestin caché dans le coffre de la voiture est mort étouffé.
S'ensuit un véritable dilemme moral et un périple désespéré à travers l’Espagne avec ce corps devenu encombrant.

Au fils des pages, les deux femmes sont de plus en plus oppressées par ce piège impitoyable et inexorable.

Dans cette histoire concise où l’angoisse s’intensifie progressivement, Tommy Wieringa nous interpelle amèrement sur l’incapacité à offrir un accueil décent aux migrants.
Malgré sa brièveté, ce roman captive et suscite l’introspection.

Sincère hommage aux milliers de morts anonymes cherchant clandestinement l’intégration.

« Et Ilham est devenue eux. Et son corps est devenu là-bas. Elle a senti l’hostilité se nicher dans ses organes, l’angoisse et l’aversion des autres la contaminer »

Sabine Wespieser Éditeur

10,00
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23 juin 2023

Naissance des sens

Récit de 7 journées d’attente après le terme présumé d’accouchement.
7 jours d’une femme à l’écoute de son corps et de ses sens, de ses émotions.
7 jours d’échange avec le futur enfant, avec la nature, la culture.

Récit corporel durant 7 jours attendant la naissance. Un vertige d’une double attente.
Un tourbillon contrasté d’euphorie, de peur, d’ivresse, de confidences.
Le lecteur déambule dans les réflexions d’une mère, l’écriture est singulière, romanesque, expressive.

Expérience immersive et émotionnelle à la fois intime et universelle.

« Les naissances veulent des histoires et les histoires veulent naître. »

Albin Michel

21,90
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20 juin 2023

D’un jour à l’autre

Daniela Krien nous plonge dans le quotidien d’un couple confronté à la monotonie et l’ennui, dont la relation est en péril.
À travers trois chapitres, elle nous dépeint la remise en question de leur lien alors qu’ils cherchent un sens à leur vie commune.
Utilisant la métaphore de la danse comme outil représentant les rythmes émotionnels du couple et leur cheminement.

Ambiance délicatement chargée d’une tension subtile en ce presque huis clos pouvant maintenir l’intérêt de certains lecteurs malgré la monotonie.

« Peter a failli rester avec elle. Hier soir, dans sa chambre à elle, dans son lit. »

« Je ne veux pas me séparer de toi, Raher, mais en ce moment, je ne peux pas vivre avec toi de la manière qui t’est nécessaire »