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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
6 décembre 2016

humour

Je retrouve avec plaisir une histoire de Gilles Legardinier : c’est feel-good, plutôt drôle et ça donne la pêche.

L’auteur nous démontre cette fois-ci que les femmes passent leur vie à attendre : un homme, un geste de cet homme, un signe, un petit quelque chose, quoi. Je confirme.

Une lecture impeccable pour attendre de passer en salle d’op’ et entamer ma convalescence.

L’image que je retiendrai :

Celle de la lectrice lisant sur la plage sous la pluie, tenant absolument à terminer son passage.

Un conseil :

Pour faire éclater un pot d’échappement, rien ne vaut une patate bintje. La Charlotte part trop en lambeaux.

alexmotamots.fr

19,50
Conseillé par
8 novembre 2016

enquête

Des phrases courtes ; un rythme qui ne faiblit jamais ; il m’a fallu plusieurs fois refermer ce roman pour le reprendre plus tard tant je manquais d’air.

Dommage, le propos était intéressant : trouver des preuves que le tableau était bien un vrai Modigliani ; se demander comment il avait atterrit dans la famille.

J’en ai appris plus sur la technique du peintre, et notamment pourquoi les yeux de ses portraits étaient si envoûtant.

Mais trop de clichés ont gâchés ma lecture, surtout celui de la fin où tout le monde rit autour d’une bonne table.

Une lecture sympathique, mais qui ne me marquera pas longtemps.

L’image que je retiendrai :

Celle des éclats de rire de toute la famille après des épisodes un peu tendus. Ca m’a paru too-much.

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Sonatine éditions

Conseillé par
8 novembre 2016

suspens

Encore une fois, l’auteur a été plus fort que ma perspicacité légendaire, et je me suis faite avoir jusqu’au bout. Qui plus est en lisant que ce roman était tiré d’un fait divers. Brrrrr……

Une écriture efficace et sans chichis ; des fausses pistes ; des personnages bien campés mais au passé si trouble. Tout est là.

J’ai vraiment passé un agréable moment à me torturer l’esprit pour tenter de deviner qui disait la vérité.

Vivement le prochain !

L’image que je retiendrai :

Celle du doudou d’Hortense, que sa maman garde toujours dans sa chambre, abîmé à force d’être tripoté par cette dernière.

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24,50
Conseillé par
8 novembre 2016

1914-1918, amour

L’auteur aura lui aussi écrit son grand roman sur la guerre de 14…

Le style est sec, plein d’accumulations, au point que je me suis demandée si l’auteur n’avait pas tenté d’écrire le monde dans son roman. (Autant vous dire que j’ai passé ces accumulations en avance rapide).

Les pages d’amour entre Emma et Le garçon sont magnifiques.

Ce dernier passe de la nature à l’agriculture puis à l’âge du fer sans jamais émettre une pensée, une idée. C’est ce qui m’a manqué dans ce roman : le point de vue du personnage principal. Il passe dans la vie comme dans le roman. Jamais il ne devient homme, malgré les nouveaux habits et son corps qui grandit.

Cela reste toutefois un roman plein de musique et de références littéraires.

L’image que je retiendrai :

Celle de la machette du garçon, prise sur un tirailleur africain. Arme qu’il fait sienne pour égorger l’ennemi.

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Conseillé par
8 novembre 2016

Irlande, Sarajevo

Oui, il est question des massacres de Sarajevo ; oui, il est question du Boucher qui a permis ces crimes contre l’humanité. Mais il est également question des autres personnes déracinés par la guerre et qui arrivent à Londres ou ailleurs après avoir fui la violence.

L’auteure propose un triste constat : Vlad arrive dans le village irlandais plein d’une science de la nature qu’il fait partager aux villageois (massages et décoctions de plantes) ; mais au Tribunal Pénal International, il est incapable de reconnaître ses crimes, accusant les Puissances occidentales d’avoir mis des cadavres d’anciennes guerres dans le marché de Sarajevo pour faire croire à un massacre. Jamais personne n’est tout blanc ou tout noir.

De même le père de la petite fille qui la cache aux services sociaux pense faire son bien. Le mal revient bien des visages…..

L’histoire de Fidelma m’a moins touchée, pourtant personnage central du roman. Elle est une femme qui fait des choix. Et elle les assume jusqu’au bout, se retrouvant déracinée elle aussi : la communauté de son village ne lui ayant pas pardonné.

La langue de l’auteur est à la fois plaisante et déroutante : elle sait évoquer l’Irlande et ses paysages aussi bien que le Londres de la City ; nous laisser deviner les différents personnages et leurs caractères ; mêlant vocabulaire soutenu et plus trivial.

Un roman important.

L’image que je retiendrai :

Celle des petites chaises rouges du titre, symbolisant le nombre d’enfants tués pendant le siège de Sarajevo. Combien de petites chaises rouges pour les enfants morts dans d’autres guerres…..

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