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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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1 septembre 2013

Allemagne, amour, guerre

L'action se déroule dans la ville de Hambourg dévastée (en partie) par les bombardements alliés. C'est sur un arrière-plan de ruines que se déroulent donc l'action.
Dans ce roman, il est question d'amour : entre Lewis et sa femme dont la flamme de la passion a du mal à renaître des cendres de la guerre ; de l'amour que voue Herr Lubert à sa femme qu'il croit morte ; des amours naissant de sa fille sur fond de vengeance.
Il est question de morts et de résurrection : les deux hommes de la maison ont perdu qui un fils (Lewis), qui une femme (Lubert), tout deux dans les bombardements de l'ennemi.
Il est question de reconstruction : celle de la ville qui, contre des tickets d'alimentation emploie toute la main d'oeuvre disponible pour déblayer les gravats sous lesquels gisent des cadavres.

Il est question de vengeance : celle de Frieda, la fille de Lubert, qui cherche à retrouver la gloire du régime défunt avec ses petits moyens ; des Tommies (les anglais) qui détroussent les maisons dans lesquelles ils habitent.
Il est question de survie : celle des « Trümmerkinder », ces enfants des débris, orphelins vivant de menus trafiques.
Un arrière-plan historique intéressant, donc, l'histoire d'amour étant plutôt convenue.
L'image que je retiendrai :
Même une fois la guerre terminée, il reste toujours une graine d'idéologie nazi, les allemands continuant de parler par tranche de « mille ans ».

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1 septembre 2013

Bijou, danse, URSS

Un roman fort sympathique sur la danse et le régime stalinien.

Alors certes, on n'apprend pas grand choses que l'on ne sache déjà sur le NKVD et les purges soviétiques. En revanche, l'auteure nous fait vivre de l'intérieur la vie des danseuses du Bolchoï.

Et puis Nina est passionnée pas son métier et ne pense qu'à la danse. La politique, ce n'est pas son truc. Elle ne fuira donc pas le bloc de l'est à cause de Staline.

Staline qui fait des apparitions au théâtre et qui parle aux danseurs étoiles. Une phrase passe-partout que tout le monde décortique après son passage. Bon point pour l'auteure qui fait sentir le culte de la personnalité mis en place par cet homme autour de sa personne, et qui remplace, d'une certaine façon, le culte religieux.

Les personnages qui m'ont le plus intéressé, c'est d'abord Grigori Solodin, qui recherche ses vrais parents en ex-URSS, ainsi que Viktor, le mari poète de Nina.

Le personnage de Drew est intéressant, également. Jeune femme divorcée contre l'avis de ses parents car elle refusait une vie toute faite comme ses parents le désiraient, elle est passionnée par la parure d'ambre de Nina, allant jusqu'à faire des recherches en russes pour éclaircir le mystère.

En résumé, un roman qui tient en haleine par une chaude journée d'été.

L'image que je retiendrai :
Celle des coulisses du Blochoï dont le chauffage ne marchait pas certains jours....

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1 septembre 2013

Artiste, policier

Je ne dis pas, l'idée de départ est intéressante : peindre des corps qui sont exposés dans des galeries ; l'artiste comme maître du vivant.

Et puis une intrigue policière n'est pas pour me déplaire.
Pourtant, les descriptions rédhibitoires des œuvres d'art humaines m'ont lassées : leurs préparations, leurs épilations, leurs couleurs et leurs douches pour enlever les couleurs, leurs positions.... Au bout d'un moment, ça lasse. C'est comme pour un tableau : la description, c'est bien, mais voir le tableau, c'est mieux. Car dans une description, il ne passe aucune émotion. Or l'art, c'est de l'émotion.

Bon, finalement, je me suis apperçue à la fin que ce qui intéresse le peintre célèbre, ce sont les émotions que le sujet est capable d'exprimer. Et pour cela, il s'approche de la pratique psychanalytique. Mais il est vrai que le peintre est tourné essentiellement sur lui-même. Exit le spectateur.

Et puis l'auteur axe son propos sur le rapport entre art et argent. Les oeuvres ne pouvant être achetées définitivement, elles sont louées à des prix excessifs.

Bref, si le propos de l'auteur est alléchant, sa façon de le traiter m'a déçu.

L'image que je retiendrai :
Celle de Clara attendant de prendre l'avion dans la zone de frêt.

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1 septembre 2013

Thriller

Une fois encore, ce roman de l'auteur ne déçoit pas.
Ca cogne, dur : nez cassés, blessures par balles, un peu d'acide....
Du sang : pas de cadavres sanglants, mais des tortures plus psychologiques.
De la sueur : celle des personnages qui ne se laissent pas faire, trouvant toujours au fond d'eux un reste d'énergie pour tenter d'échapper à leur destin.
Des larmes : celles que j'ai versée à la fin de ma lecture. Et oui, première fois qu'un polar cruel me fait pleurer.

Un roman qui vous poursuit, mais sans nous enfermer totalement dans la folie des personnages.
Merci, Madame GIEBEL.
L'image que je retiendrai :
Celle des cellules dans lesquelles sont enfermées les personnages, les garçons d'un côté, les filles de l'autre.

20,30
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18 août 2013

Etats-Unis, policier

Voici un roman policier de bonne facture, très classique, mais plein de rebondissements.

Proche du film "Le Fugitif" dans sa trame principale, il propose toutefois une fin que je n'avais pas vue venir. Intéressant.

Bref, cet été, je n'ai pas boudé mon plaisir de lecture avec ce roman policier classique, certes, mais divertissant.

L'image que je retiendrai :

Celle de Jamie achetant des bouquets de fleurs pour une parfaite inconnue.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/08/18/27647165.html